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MISSION PETRUSHKA un présent pour une dame

Ecrit le Lun 9 Mar - 12:03
Divine Voice
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un présent pour une dame






Le jour venait de se lever sur l'Académie, du bruit pouvait déjà se faire entendre depuis ses murs. Quelque part, aux abords de Calion, il y avait Petrushka, paisiblement dans son trou, enterrée et cachée des yeux du monde. Un jeune homme remplit de questions et de réflexions s'approcha de la tanière de Petrushka, sans pour autant la remarquer. Il s'installa dans l'herbe, et regarda avec attention le ciel. Un soupir fendit l'air, il semblait accablé par le plus lourd des maux.

"Ah si seulement quelqu'un pouvait m'aider ... La vérité c'est que je suis lâche, je n'arriverai jamais à parler avec cette fille. Et pourtant, elle est si belle, je connais même sa fleur préférée. Si je veux l'impressionner, je dois réfléchir à quelque chose, il faut qu'elle me remarque ! Mais que pourrai-je bien faire ? Si je parvenais à trouver cette fleur, peut-être qu'elle me regarderait ?"

Sa voix était désespérée, au point que ses jérémiades finirent par réveiller Petrushka ...




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MISSION PETRUSHKA un présent pour une dame

Ecrit le Ven 13 Mar - 14:17
Petrushka
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Un présent pour une dame.

Bonjour, bonsoir, amis lecteurs. Installez-vous confortablement, prenez une tasse de thé, et savourez ce délicieux arôme pendant que je vous conte l'incroyable aventure de notre grand-mère préférée. Une aventure ? Que dis-je, une épopée à la conquête de l'amour ! Oh, détrompez-vous. Il ne s'agit pas d'une romance entre la vieille folle et un bellâtre quelconque, disons plutôt que la mémé serai le messager, le Cupidon, petites ailes, couche -ce qui est assez proche de la réalité dans cette description imagée- , arc brandit qui enverrait une flèche pour lier ces deux cœurs... Si tout se passait comme prévu, mais comme vous vous en doutez déjà, rien n'est aussi simple, surtout quand il s'agit d'une histoire sur Petrushka qui, avouons-le, n'est pas la plus facile à vivre.
Toute cette histoire commença non loin de la grande et belle académie de Calion, qui respirait la nouveauté et la fraîcheur contrairement à une certaine personne. Cette même personne s'était enterrée dans un trou aux abords de la forêt d'Anekku, ni trop proche de l'académie, ni trop loin, car sachez le, même si la vieille avait pratiquement perdu son odorat, sa vue était toujours infaillible. Elle s'était planquée, cachée par des arbres et des feuillages dans un trou qu'elle avait creusé il y a de ça trois jours. Sa mission ? Elle ne s'en souvenait plus, mais elle était persuadé que son adorable capitaine Woon Kuraken lui avait demandé de surveiller cette académie de plus près, peut-être même de prendre en filature l'un de ses étudiants. Mais, avec son grand âge, elle ne savait plus lequel, ni la nature exacte de ce qu'elle devait faire. Sachez, chers lecteurs, que la vieille n'avait strictement rien à faire ici, et que tout cela n'était que l'un de ses nombreux délires qu'elle avait eu depuis qu'elle avait commencé à perdre la tête. Mais ça, je vous en parlerai plus profondément dans une autre histoire de notre mamie gâteuse ! Donc, en parlant de profond, revenons à ce trou et à notre histoire actuelle.
Petrushka était là, immobile, les yeux fixés sur l'école, depuis plusieurs jours. Elle s'alimentait de vers et autres insectes qui passaient par là, et ne quittait sa planque que pour déféquer dans une fosse qu'elle avait creusé un peu plus loin, ou pour recharger sa gourde en eau dans un ruisseau, elle détestait d'ailleurs aller remplir sa bouteille car, selon elle, c'était une perte d'attention considérable. Qui disait remplir sa bouteille signifiait sortir de son trou, boire, puis avoir envie d'uriner, donc sortir à nouveau de son trou, aller uriner, car elle se refusait d'uriner à sa place habituelle uniquement par peur de mouiller la terre qui l'entourait et perdre en stabilité. Mamie devait donc se déplacer dans sa fosse à rejet pour évacuer tout ce qui sortait d'elle, sauf sa transpiration qui lui collait à la peau mais qui ne faisait que s'accorder aux différentes odeurs qui émanaient déjà de cette folle.
Et bien, il y avait un autre moment où elle se devait de quitter l'académie des yeux, et c'était au moment de dormir. Elle s'accordait très peu de répit, juste des siestes fugaces, le temps de reposer ses yeux pour ne pas qu'ils lui piquent et l'empêchent de voir ce qui devait être vu et rapporté à son capitaine. Heureusement, la forêt était très calme, ce qui lui permettait de dormir profondément sans interruption, et par conséquent de réduire son temps de sommeil puisqu'elle dormait mieux. C'était un moment très important pour elle, car vous l'avait compris, mieux celui-ci se passait, plus performantes seraient ses compétences d'espionnage.
Ce matin-là, après avoir veillée la nuit où il ne s'était rien passé d'inhabituel, Petrushka décida donc d'entrer en phase de sommeil. Elle recouvrit son trou de feuillages et brindilles tout en rentrant sa tête dans celui-ci, et referma du mieux qu'elle put sa planque à l'aide de tout ce qu'elle trouva ainsi que de terre, tout en laissant une très fine ouverture pour ne pas mourir asphyxiée. Elle maîtrisait parfaitement l'art de se camoufler dans la terre, après tout, elle avait vécu des années de cette façon et trouvait ça plutôt agréable bien que depuis qu'elle était devenu pirate, elle avait très peu d'occasions de se retrouver dans cette situation solitaire. Planquée, dans une position fœtale, blottit contre son bâton qu'elle ne lâchait presque jamais et compressée dans son trou étroit, elle commença sa sieste. Elle commença, seulement, car à peine était-elle partie aux pays des songes, entendant les vagues d'un océan imaginaire remuer dans son inconscient, qu'un gamin la réveilla brusquement avec ses lamentations. Non mais, pour qui se prenait-il pour venir ainsi sur le territoire de la grand-mère ? En écoutant sa voix plaintive qu'il  était difficile d'ignorer, Petrushka pensa qu'il s'agissait sûrement un élève de la dite académie, et de surcroît peut-être celui qu'elle devait filer. En analysant ses pas et le son de sa voix, l'espionne pu déterminer que celui-ci ne se trouvait qu'à quelques pas de sa cachette. Il ne s'agissait que d'un gosse qui ne savait pas s'y prendre avec sa bien-aimée, rien à voir avec une mission susceptible d'être confiée par le grand Kuraken. Oui, mais le problème, c'est qu'il allait finir par attirer du monde de ce côté-ci de l'académie à force de se plaindre avec autant de ferveur, et faire venir tant d'autres … indésirables... Non. Petrushka ne pouvait pas prendre le risque de se faire attraper par quiconque avant d'avoir trouver sa cible ou d'avoir recueillit assez d'informations pour satisfaire son chef. Même si elle ne se souvenait plus de la nature exacte de ce qu'elle était venu faire de ce côté-ci du continent, il était hors de question qu'elle reparte bredouille sans avoir accompli ce pourquoi elle était venu. Alors, tout en soupirant, elle donna quelques coups de bâtons discrets pour ouvrir à nouveau ce trou qu'elle avait bouché même pas trente minutes auparavant et sorti sa tête pleine de terre le plus naturellement possible. Ainsi, il y avait juste une tête d'une vieille femme, dégoutante, ses cheveux fins et gras plaqués contre son maigre visage, qui dépassait de sa planque. Elle pu apercevoir la silhouette de dos du garçon amoureux qui continuait à déblatérer toutes sortes de mièvreries infectes à l'encontre de sa chère et tendre qui, apparemment, ignorait qu'elle était tant aimé.
La tête sortante qui ressemblait plutôt à un membre d'un cadavre enterré se mit à prendre la parole en s'adressant au gamin.

- Un lâche pareil, pas étonnant qu'elle ne veuille pas de toi, ta poussine.

Sans doute s'était-il retourné au même moment, car la vieille enchérit de nouveau de plus belle dans toute sa délicatesse qu'on lui connait bien à ce jour.

- Oh, évidemment que ça ne doit pas être facile de faire la cour avec une façade aussi laide. C'est sûr que dans cette situation désespérée, tu aurais bien besoin d'un coup de pouce pour réussir à faire sa conquête. Petrushka ne sais pas si une simple fleur réussira à ratrapper le tableau, mais tu peux toujours essayer. Heureusement que tu es tombée sur Petrushka. Petrushka va t'aider à trouver ton bouquet pour que tu puisse aller te déclarer en bonne et due forme, si en échange tu débarrasse le plancher en promettant de ne jamais parler de ce que tu as pu voir de ce côté de l'académie. Là ou Petrushka travaille, on appelle ça « un prêté pour un rendu », même si la plupart du temps on utilise cette expression quand on donne des coups.

Et voilà que mamie se mettait à lui faire la causette. Cela devait déjà être très bizarre de voir une tête sale et puante parler au sol, mais il se trouvait que cette même tête était une vraie pipelette. Le pauvre bougre devait déjà regretter d'être parti se plaindre de ce côté de Calion. Mais, dans l'esprit de la folle-dingue, il était IMPENSABLE de le laisser partir, car il pouvait dévoiler des informations sur son identité et sa position. Il fallait donc l'amadouer, et elle n'avait d'autre choix que de le caresser dans le sens du poil et... Bon, cette formulation n'est peut-être pas la plus adaptée à cette situation, mais vous avez comprit l'idée ! La vieille ne faisait pas ça de gaîté de cœur, mais pour se le mettre dans la poche -je ne voudrais jamais être dans la poche de cette momie, et pas sûr que ce grand gaillard y entre, mais c'est une image voyons!-, acheter son silence.

- Tout ça pour dire, Petrushka s'y connaît en plantes. Petrushka trouve, le jeunot ramène à sa belle, et ils vécurent heureux et donnèrent naissances à pleins de petits lâches. Et tout le monde oublie Petrushka, car il est plus agréable de savoir que le héros a été cueillir seul la salade de fleurs de sa douce, n'est-ce pas ?

Comment lui dire qu'il est difficile d'oublier une tête qui est apparut de nul part et qui insulte le premier venu en mal d'amour ? Oh, c'est sans importance...

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Ecrit le Mar 17 Mar - 13:22
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un présent pour une dame






Alors que le jeune homme se plaignait, il ne vit pas la bonne Petrushka dans son trou, à le regarder d'un œil mauvais et juge. Pensez à sa surprise lorsqu'il entendit une voix fatiguée par la vie, et un crâne dépasser du sol. Il sursauta, si haut, si fort, qu'il crut mourir. Un cri, tout à fait viril, oui, retentit dans la forêt. Ses fesses rencontrèrent le sol peu après sa surprise, et il se glissa de quelques centimètres en arrière, toujours par terre. Cette personne étrange lui donnait des conseils, parlait d'une femme s'appelant Petrushka comme si elle était capable de l'aider. Après une longue réflexion intérieure, inutile à la rédaction, le jeune homme se releva, et s'épousseta. Désespéré, mais pas au point de réclamer l'aider d'une telle "chose", il prit son air le plus hautain et la fixa avec dégoût.

"Qu'es-tu vile créature ? Es-tu là pour me maudire, Sorcière ? Je ne veux pas avoir affaire avec toi, retournes dans ton trou, avant que je n'attrape la peste !"

Toute sa haine crachée, il tourna les talons, mais finalement, réfléchit et fit demi-tour seulement une minute ou deux après.

"Peux-tu réellement m'aider ? Comment connais-tu les plantes ? Est-ce que tu as déjà eu affaire à une histoire amoureuse ? Comprends bien que je ne peux pas échouer. Si ma bien aimée est satisfaite de la fleur, je viendrai te récompenser, est-ce que ça te convient ?"

Il posa ses fesses sur la souche précédente, tout en regardant avec méfiance la vieille femme, prêt à courir s'il le fallait, pour sauver sa vie.

"Je recherche des Night-Blooming Cereus. Ce sont des fleurs presque toujours blanches, grandes et parfumées. On dit qu'elles ne s'ouvrent qu'après la tombée de la nuit ou à l'aube. Je ne sais pas où elles poussent exactement, mais j'ai entendu dire que ce sont des fleurs extrêmement rares. Je n'en vois sur aucun marché, et je n'ose pas non plus aller jusqu'à Uzuri pour en trouver ..."




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Ecrit le Ven 20 Mar - 1:17
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La vieille pirate crut faire une crise cardiaque lorsque l'intrus se mit à hurler sur son territoire. L'idiot allait faire venir tous les résidents et le personnels de l'académie, et cela ne plaisait guère à la grand-mère qui ne souhaitait pas être découverte. Elle retira rapidement ses mains de son antre pour se les plaquer contre les oreilles et diminuer le boucan provoqué par le jeune homme, mais elle ne réagit pas assez vite pour le faire et entendit quelques insultes crachées à son visage. La peste... LA PESTE ? Il n'avait pas l'air d'en connaître grand chose sur le sujet, le môme. De sa longue vie, elle avait pu en voir, des maladies, à travers tout le pays. Est-ce qu'elle toussait tout en laissant s'échapper des traînées de sang ? Est-ce qu'elle avait des bubons sur le corps ? Et est-ce qu'elle paraissait sombrer dans la fol... Hm, bon, celui-là est en effet à discuter. Dans tous les cas, la dame d'un certain âge et d'un certain vécu n'aimait pas les petits avortons comme lui qui parlait de sujets graves alors que leur vie venait à peine de commencer, et que le climat actuel était bien plus plaisant que par le passé. Certes, il y avait quelques créatures ténébreuses dans certaines régions, mais il suffisait de les éviter ou de rester dans les villes et les forts. Pour les plus trouillards, comme il avait l'air d'être. Par la simple évocation du mot « peste », le sang se mit à bouillir dans les veines apparentes de la vieille femme qui avait la soudaine envie de lui donner des coups de bâton sur ses petites fesses potelées, afin de lui apprendre les bonnes manières ! Mais elle n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit. L'adolescent s'en retourna en direction de Calion.

Vite ! Elle ne pouvait pas le laisser s'enfuir après avoir repérer sa position. Mamie se dégagea de son trou -elle mit un certains temps, car elle se refusait d'abandonner ses affaires ici-, prit une pose de grenouille, prête à bondir sur l'amoureux déçue pour le mettre au sol. Avant qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit, le garçon fit demi-tour dans sa direction pour lui adresser la parole et heureusement pour elle car dans sa précipitation, Mémé n'avait pas évaluer le rapport de force qui aurait laissé un grand avantage au jeunot. Elle se releva le plus naturellement possible, passa sa main sur son visage et ses habits pour enlever la terre qui s'y collait, et mit correctement son sac sur son dos courbé par l'âge.
Apparemment, le benêt avait tout un tas de questions à poser à Petrushka sur ses compétences et ses histoires de cœurs. De part ses nombreux voyages, ses lectures et son rapport à la vie sauvage, la cambusière du Léviathan avait des connaissances très poussées sur les plantes, ingrédients, et tout ce qui poussaient, comestibles ou non, sur les différents territoires. Pour sa vie romantique... On repassera ! Mais au moins, elle pouvait lui venir en aide sur l'un des sujets et avec un peu de chance, il serait satisfait et s'en irait sans la déranger d'avantage dans sa mission pour son capitaine.
Quand le petit malpoli lui parla de la fleur qu'il cherchait, l'octogénaire ne reconnut pas immédiatement le nom. Mais lorsqu'il en fit une description plus précise, ses pétales blancs, sa rareté, le fait qu'il fallait que certaines conditions soient réuni pour qu'elles puissent fleurir et s'épanouir, la grand-mère s'exclama alors :

- Des noms compliqués, des noms compliqués, tu ne peux parler de manière à ce que Petrushka y comprenne quelque chose !? Ce dont tu parles, ce sont « Les Princesses de la Nuit ». Mets toi en route avec Petrushka immédiatement, il y a  du chemin à parcourir. Ce serait dommage de mettre trop de temps et qu'un coq plus valeureux mette le grappin sur ta poussine, n'est-ce pas ?

Appuyée sur sa canne, la dame à l'odeur puissante commença à s'enfoncer dans la forêt d'Anekku. L'endroit le plus proche de l'académie ou il restait une chance de voir ces fleurs était non loin d'Astria, aux abords du canal miroir. Même si la vieille mettait un certain temps à se déplacer, les deux compagnons ne mettrait pas si longtemps à atteindre leur destination. Évidemment, vous vous doutez bien que la vioque aurait pu fournir cette information à ce jeune homme afin qu'il aille seul, et beaucoup plus vite, chercher ce présent. Ou mieux encore, emmener sa belle en voyage pas là-bas et en profiter pour une ballade au clair de lune près du canal. Milles astres se reflétant dans l'eau, et l'amoureux donnant une fleur blanche et brillante à sa douce comme s'il avait cueillit une étoile filante pour lui offrir. Oh, pour sûr, mademoiselle aurait été conquise ! Oui mais, et la récompense là-dedans ? Car Petrushka avait retenu une chose, il réquisitionnait son aide contre une récompense, et tout le monde sait que les pirates ne refusent aucun trésor. Premièrement, il fallait qu'elle joue au preux chevalier pour obtenir sa récompense, secondement, elle devait s'assurer que ce gringalet serait assez reconnaissant -ou idiot- pour ne pas divulguer quoi que ce soit sur sa cachette, et troisièmement, peut-être que ce freluquet pourrait la renseigner sur l'académie. Après tout, elle était bien là pour récolter des informations.... Non ? Sans ces trois points, elle se serait bien passé de cette petite excursion en compagnie de... ce cancrelat.
Le voyage fut long, et mamie ne supportait pas d'être accompagné par un personnage qui, déjà, avait l'air de mettre une certaine distance entre eux, et qui parlait trop peu. La vieille folle voulait créer un climat plus propice à la parole entre elle et lui, c'est pourquoi elle lui grogna d'avancer plus vite et de se rapprocher d'elle.

- La bonne Petrushka va te raconter des histoires sur cette fleur, ainsi tu pourra impressionner ta chère et tendre. C'est bien beau d'apporter le cadeau, mais c'est encore mieux d'en avoir dans le ciboulot. Tu sais, du temps de Petrushka, les Princesses de la Nuit n'étaient pas si rare. Dans la jeunesse de Petrushka, il arrivait à Petrushka de traverser les montagnes pour se rendre à Khor avec sa mère. Quand Petrushka passait par les hauteurs, la nuit, on pouvait y voir des petits points blancs dans le désert de Cheldis. Incroyable qu'une fleur aussi belle pousse dans un endroit si aride. La mère de Petrushka appelait ça Les Princesses de la Nuit, comme tout le monde, mais Petrushka préférait les appeler « Les Perles des sables ». C'était précieux, c'était beau, rien à voir avec ces nobles de malheur -la vieille dame marmonna ses derniers mots car elle se doutait que celui qui l'accompagnait était peut-être un fils de bonne famille-. Eh bien, tu sais pourquoi il n'y en a plus dans le désert ? Petrushka va te le dire. Ce sont les guerres qui les ont déracinées. Tous ces allés et retours de soldats en direction du fort, ces champs de batailles. Elles ont finies par être piétinées jusqu'à ne plus pousser de par là-bas. Petrushka pensait ne jamais plus en revoir de sa longue vie, oui. Elles les pensaient mortes, comme tous ceux qu'elle aimait du temps où elles s'épanouissaient encore à Cheldis. Alors, quelle ne fut pas la surprise de Petrushka quand elle en aperçut de nouveau lors de ses voyages !...

Au fil de son monologue, la vieille dame était passée par toutes sortes d'émotions. Peut-être que le garçon lui répondait, peut-être qu'il l'écoutait juste, ou peut-être qu'elle parlait seule. Elle était si absorbée par ce qu'elle racontait de son passé qu'elle en oubliait presque sa présence. Le sujet des fleurs dévia sur celui de la jeunesse de Petrushka, puis des grandes guerres. Bien sûr, elle tenait sa langue sur toutes les informations qui permettrait de savoir exactement qui elle était. Étrangement, il lui sembla que le voyage passait beaucoup plus vite maintenant qu'elle racontait ses petites anecdotes. Parfois, la vieille dame s'arrêtait ici ou là pour ramasser des baies et autres fruits.
L'obscurité de la forêt dans laquelle ils s'étaient enfoncés laissa peu à peu place à la lumière du soleil qui aveugla la grand-mère, trop longtemps confinée vers son trou. Sur le chemin de la forêt jusqu'à Astria, la pipelette ne s'arrêta pas de parler, sauf quand ils durent déployer un campement pour passer la nuit dans la nature.Là, mamie partagea ses fruits avec le garçon puis sortit sa couchette et s'endormit très rapidement. La suite de la traversée de continent se passa comme la première journée, avec mémé qui tenait un discours plus ou moins similaire. Littéralement. Parce qu'elle oubliait ses dires précédents, il lui arrivait de raconter plusieurs fois les mêmes choses en boucle...
Ils seraient bientôt tout deux à Astria. Voilà une nouvelle qui allait peut-être empêcher le jeune homme de perdre la tête à force de côtoyer la vieille femme sénile.

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Ecrit le Jeu 9 Avr - 21:56
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Clap. Clap. Clap. Ainsi résonnait ce son inhabituel dans le village d'Astria, alors que le soleil montrait ses premiers rayons et que les habitants s'éveillaient doucement. La bonne odeur des fours, du petit déjeuner, du poisson grillé qui régalait cette bourgade côtière fut chassé par une senteur beaucoup moins appétissante, beaucoup plus … épicée. La grand-mère des pirates s'avançait, et les coups de sa canne sur le sol se répétaient en continue. Ils étaient enfin arrivés à destination, et il n'avait plus qu'à attendre le soir pour trouver les fleurs que le jeune homme recherchait. En effet, la plantes que la grand-mère connaissait sous le nom de « Princesse de la Nuit » n'ouvrait ses pétales qu'à la tombée de la nuit, alors que la lune la berçait de sa lumière bleutée. Petrushka aimaient beaucoup cette variété de fleurs pour tout ce qu'elle lui rappelait, son passé, sa mère, mais également pour la beauté que le spectacle offrait quand les rayons de l'astre du soir se posaient sur un champ de Princesses de la Nuit qui se réveillaient à l'heure où tout le monde s'en va dormir. Ces fleurs étaient éphémères, recherchées pour leur rareté. La vieille loque pensa que la jeunette qu'il aimait avait de sacrés bons goûts, pour sûr, et c'est peut-être même pour cela qu'elle ne faisait pas attention à lui.
La vieille dame avait pu remarquer quelque chose pendant ce voyage : il était insupportable. Il lui coupait la parole, la traitait comme un torchon sale ou même pire, un être atteint de la peste ou autre maladie. Il gardait toujours ses distances vis à vis d'elle en cherchant désespérément des excuses quand elle le rouspétait et lui demandait de se rapprocher, et cela était sans doute lié à l'odeur que la vieille ridée dégageait. Bon, c'est vrai qu'elle ne sentait pas la rose, et que ce n'était pas la première fois que quelqu'un agissait ainsi envers elle mais... là, elle avait quand même pris le temps de bouger de son emplacement, de remettre à plus tard sa mission pour aider ce jeune incapable. Et cette fois, elle ne parlait pas dans le vent quand elle l'insultait de lâche et d'incompétent.
Elle en avait vu, des guignols, mais celui-là, c'était le pompon. Il s'était mis à hurler en voyant un écureuil sortir d'un feuillage, pensant que c'était un bandit en embuscade prêt à lui bondir dessus pour le détrousser de ses biens, puis il avait couru à travers tout un champ, poursuivit par une guêpe qui lui en voulait d'avoir écrasé la fleur sur laquelle elle allait se poser. Ah, et mamie gâteuse gardera sûrement en mémoire cette nuit ou elle n'a presque pas pu fermer l'oeil à cause des jérémiades du gamin qui n'arrivait pas à dormir à cause d'un hibou, se plaignant d'avoir accompagné la « lépreuse » dans cette aventure sans fin. La Souillon devait supporter tout ceci. Elle le faisait pour la récompense car, si elle ne trouvait rien à propos de cette académie et de ce qu'elle était venue chercher ici -c'est à dire, rien, mais elle était persuadée du contraire-, elle se devait au moins de rapporter un présent à son Capitaine. Que ce soit bijoux, ou pièces sonnantes et trébuchantes, Woon Kuraken aimait ce qui avait un rapport avec l'or et le précieux. Et c'est pour ne pas le décevoir que mamie s'était lancée dans cette expédition, au cas où elle ne trouve aucune information intéressante à se mettre sous la dent concernant Calion.
Qui dit arrivé à destination, dit répit. Elle grogna quelques mots à l'intention du garçon en lui expliquant qu'il pouvait aller visiter la ville s'il le voulait, et lui donnant rendez-vous à un endroit distinct la nuit tombée. Que pouvait-elle faire d'autre ? Enthousiaste, et sans doute rassuré de pouvoir s'éloigner un peu de La Souillon, l'étudiant s'en alla gaiement en chantant dans la rue principale de ce village qui commençait à s'animer. La vieille ? Eh bien, il valait mieux qu'elle trouve un endroit ou se reposer un instant, car ses vieilles jambes fripées allaient flancher d'un moment à l'autre. Elle n'avait plus l'âge pour faire des voyages comme celui-ci, et en plus avec un individu insupportable comme celui-ci. Il semblait à la mémé que ses oreilles sifflaient, et qu'elle entendait encore le gamin se plaindre. Mais... Ce n'était pas que son imagination, n'est-ce pas ? Était-il en train de se quereller avec un habitant ? Oh, franchement, mamie n'en avait que faire, ce n'était plus son affaire. Tant qu'il venait au point de rendez-vous à la nuit tombé, qu'il cueille sa fleur pour sa bien-aimée et qu'il récompense Petrushka pour son service rendu, le reste ne l'intéressait guère. Elle s'en alla dans la direction opposée de ses piaillements incessants, trouva une ruelle déserte à l'ombre d'un soleil levant aveuglant, et s'y posa le temps de faire une sieste. Il fallait bien qu'elle rattrape ses moments de repos ou elle avait été dérangée, et ils commençaient étrangement à se faire de plus en plus fréquent depuis que ce bonhomme était venu dans ce coin de forêt où elle logeait. Ainsi, elle ferma les yeux et pu trouver un sommeil réparateur.
Ce ne fût pas le bruit, mais la faim qui la réveilla. La vieille femme se leva difficilement de son emplacement et s'en alla acheter un peu de pain, ou ce qu'elle trouvera sur la route pour se remplir la panse. L'avantage, c'est qu'elle n'était pas forcée à manger de vers et qu'elle variait son alimentation. Elle parcouru le marché encore ouvert et échangea quelques sous qui lui restaient dans la poche de sa fourrure contre des vivres peu chers : baies, anchois, et un bout de pain. Elle fit une bouillie peu ragoutante avec ces mets et les avala pour calmer son estomac. Elle reprit sa marche en direction d'un puits pour se désaltérer. Il restait encore quelques heures avant que la nuit ne tombe, et la vieille dame sortie un peu de Astria. Les villageois n'avaient pas l'air méchants, mais ils la regardaient bien étrangement et cela la mettait mal à l'aise. Elle s'en alla donc dans une prairie avoisinante, canne à la main, et profiterai de cette fin de journée à regarder l'océan depuis son emplacement. Ah, ce bruit lui rappelait Khor, mais ce village en était bien différent. Mais, juste le bruit des vagues se brisants sur les falaises l'apaisait. Elle fermait les yeux pour mieux entendre cette mélodie de la nature. Elle se sentait bien, et la course du soleil arrivait bientôt à son terme.

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Ecrit le Jeu 9 Avr - 21:56
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Ecrit le Mer 15 Avr - 2:06
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Pirates




Le soleil disparaissait au loin tandis que le son des vagues continuait d'offrir une douce mélodie se répétant perpétuellement, sans cesse. La vieille femme regardait les marins revenir au port les bras chargés de victuailles qu'ils mettaient dans des tonneaux de sels afin de les conserver. Il sembla que la pêche ait été fructueuse en ce jour, et chacun repartaient avec quelques produits de la mer sous le bras pour en faire profiter leur famille au dîner de ce soir. Y'en a qui vont se régaler pendant que d'autres n'ont rien à se mettre sous la dent, ainsi fussent les pensées de la grand-mère alors qu'elle gobait un énième ver de terre. Les bougies s'allumaient dans les maisons, et la ville s'illumina comme si des dizaines de petits lampions venait de s'allumer dans cette quasi-obscurité. Il n'était pas encore assez tard, mais la pirate séparée de l'équipage qui lui manquait se leva et, tout en secouant son bâton, fit éclairer d'une petite lumière blanche son extrémité. Elle se dirigea vers le lieu de rendez-vous en priant pour que le petit casse-pied ne se soit pas perdu, ou endormi dans un coin. Il était là, plus excité que jamais à l'idée de toucher à son but. Le balafré, qui n'avait rien à voir avec LE Balafré des souvenirs de La Souillon, ne cessait de poser des questions sur l'emplacement de la fleur réservée à sa dulcinée. Mais, il n'avait pas l'air de comprendre qu'il était impossible de la voir éclore sans que la lune ne soit haute dans le ciel et, par conséquent, elle n'avait aucune idée de son emplacement exacte pour le moment. Mais le bougre n'arrêtait pas, nom de nom ! Le voilà qui sautillait sur place, scrutant l'horizon à la recherche du moindre changement dans le paysage. Patience, la lune était encore bien basse et de plus, cachée derrière un épais nuage. Les deux compagnons dans cette étrange mission décidèrent de monter en haut d'une colline, afin d'avoir une vue plus large sur l'ensemble du territoire qui s'étendait devant eux.
Une fois leur nouvelle destination atteinte, la vieille sorcière et le gamin -qui restait encore à une distance de cette mauvaise herbe qui elle n'avait une odeur de fleur- se chargèrent d'observer deux points opposés, elle le nord, lui le sud. Pour le moment, elle ne fixait que le ciel jusqu'à ce que l'astre céleste réapparaisse de derrière ce nuage qui cachait sa douce lumière bleutée. Le vent soufflait très peu en cette nuit estivale, ce qui expliquait la lenteur de cette scène. Puis, vint le moment tant attendu. L'épais nuage continua son chemin et laissa place à une lune complètement ronde envoyant sa lueur sur le monde. Ainsi naquirent une, puis deux, puis trois, et une ribambelle de fleurs blanches à leurs pieds qui recouvrait presque la totalité de la colline. Le spectacle était d'une rare beauté, et la grand-mère mit sa main en direction de son cœur tant elle était émue de revoir ces merveilles, ce paysage secret se dévoilant, ses Princesses de la Nuit se réveillant sous le regard amusé de La Grande Bleutée qui les surveillait par-delà les étoiles. L 'octogénaire leva ses jambes de peur d'en avoir écrasée une, comme s'il s'agissait là d'un sacrilège et que les foudres du ciel allaient s'abattre sur elle si tel était le cas. Et dire qu'il y a quelques instants, le sol sur lequel ils étaient ne semblait qu'être parsemé de mauvais herbes. Les seuls mauvaises herbes sur cette colline, désormais, c'était eux.
L'étudiant, qui était ébahi par la magnificence de ce qu'il venait de se dérouler et qui n'avait sans doute jamais fait attention à ce que la nature pouvait offrir, sorti de son état second et se décida à cueillir ce pourquoi il avait parcouru tant de chemin avec un cadavre vivant. Il décrocha délicatement la fleur si pure de son socle vert, puis s’apprêta à en faire de même avec une seconde. Vivement, la grand-mère qui avait vu cela l'empêcha de poursuivre son action en le stoppant à l'aide de son bâton.

- Tête d'Anchois, n'en as-tu pas eu assez ? Penses-tu qu'elle t'appartiennent ? Il faut savoir se contenter du peu que l'on a.

Le jeune homme, non satisfait de n'en cueillir qu'une, était sur le point de rétorquer que sa tendre et douce méritait un bouquet entier de ses fleurs divines qui étaient ses préférées. Fâchée, la femme ridée usa de sa canne pour lui mettre un bon coup sur la tête.

- Triple buse que tu es, te rends-tu compte de ce que tu es en train de dire ? Qu'est-ce que tu me chante, polisson ? Si tu arraches toutes les fleurs, qui sait combien de temps elles mettront à repousser. Pourquoi sont-elles si rares ? Pourquoi ont-elles arrêtées de pousser dans le désert ? C'est à cause de la bêtise des hommes qui se croient supérieure à la nature et qui ne se préoccupe guère de celle-ci ! Ne soient pas comme ces sots qui les ont fait mourir sur le continent voisin, petit mal éduqué !

Il sembla à la vieille femme que son discours avait frappé le plus jeune, mais qu'il manquait de quelque chose. Après tout, c'était un adolescent à la recherche de l'amour, et qui mettait sa bien-aimée sur un piédestal. Il fallait jouer de cela, et la mamie le savait. Elle esquissa son sourire édenté le plus... rassurant...

- Veux-tu abîmer cette belle colline qui peut te lier à ta poussine ? Quel beau cadre que ce paysage, le bruit des vagues, la lune montante, les fleurs qui éclosent pendant que tu lui demande sa main.

Voilà une idée qui avait complètement conquis ce jeune enthousiaste qui, cette fois, ne parlait plus que de sa possible demande en mariage dans un avenir proche. Si bien que quand les deux descendirent la colline, il regarda attentivement les moindres faits et gestes de la vieille femme pour s'assurer que celle-ci ne marche sur aucune des Princesses de la Nuit -ce qui lui valut un second coup de bâton, plus fort que le précédent-. Et ainsi se termina cette folle aventure, alors qu'ils s'en retournèrent à nouveau à l'académie de Calion. Cette fois-ci, l'étudiant prit les devants en se plaignant du désastreux sens de l'orientation de la momie, et il les ramena à bon port, ou plutôt à bonne école. Petrushka retrouva son trou, sans se douter qu'elle était finalement bien aller à Astria, ville qu'elle voulait rejoindre depuis son départ à Khor. Cependant, elle ne chercha même pas l'auteur du livre qu'elle était venue houspiller. A la place, elle avait écouté le son relaxant et familier des vagues pendant toute une journée, attendu que la lune pointe le bout de son nez, et avait assisté à un spectacle d'une rare beauté. Les seuls coups de bâton qu'elle avait donnés furent ceux qu'un malheureux et amoureux reçut, et il parait que le jour où il demanda en mariage son adorée, il senti comme une douleur sur son crâne et un parfum de cadavre décomposé...
Mais, ceci est une histoire qui n'est pas encore arrivée, n'est-ce pas ?

MISSION PETRUSHKA un présent pour une dame

Ecrit le Mer 15 Avr - 2:06
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