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La recette d'une rencontre spécial LuShu [ft Shukumei]

Ecrit le Jeu 21 Mar - 22:24
Lucian Viator
Lucian Viator
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Featuring : Link de The Legend of Zelda
Gardiens


spécial LuShu
La recette d'une rencontre


Tu parcourais les plaines du royaume à cheval, tu reconnaissais les paysages, les arbres et les sentiers, ton coeur, ta mémoire avait tout enregistré. Rien ne pourrait te faire oublier le chemin qui te guidait vers ton village natal. Cela faisait déjà longtemps que tu étais parti, tu avais tant de choses à dire, tant de choses à raconter. Tu te sentais nostalgique, tant de souvenirs te traversaient l'esprit. Cela ne se voyait pas cependant il était très facile de ressentir ta joie actuelle. Tu caressais Meon, ta fidèle amie semblait aussi réjouit que toi, tu ne comprenais pas les chevaux, mais pour une quelconque raison tu arrivais à le sentir. C'était sans doute parce que cela faisait un bon moment que vous vous étiez rencontrés. Tu avais hâte de revoir tout le monde, en particulier ton père ce qui est parfaitement normal. N'importe qui à ta place le serait. Tu venais pour une mission, regarder si tout allait bien dans le village et les alentours… Enfin, c'était un peu une excuse pour y retourner et donner de tes nouvelles et il était même possible que le prince et les autres gardiens le comprirent mais, personne n'allait s'y opposer. Faut dire, ça dérangerait qui ? Tu vis au loin les champs de daikons, ton regard s'illumina de nostalgie et de plaisir. Cette belle campagne, toute cette verdure, ce vent rafraîchissant et ces maisons qui te sont si familières, tout cela te rendait plus qu'heureux. Cela faisait combien de temps ? Tu n'avais pas donné de nouvelles, tu n'avais donné aucune trace de ce que tu faisais. Il était temps de venir tout raconter. Meon se mit à galoper vers le village et à l'entrée elle s'arrêta.Tu descendis de la selle pour ensuite prendre les rennes et avancer. Tu reconnaissais tout, tu te sentais chez toi et c'est le cas de le dire. C'est ici que tu es né, là où tu as vécu au moins 18 ans de ta vie. Ce n'est pas rien quand même. Une femme sembla te reconnaître et ce fut aussi le cas pour toi, elle te fit signe et s'approcha pour t'adresser la parole. Tout en marchant du côté de la maison vous discutèrent… Enfin… Surtout elle, toi tu écoutais surtout mais, elle savait bien que tu n'étais pas non plus très bavard. Tu demandas où étais ton père et comme tu l'imaginais il était bel et bien dans les champs de votre maison. Tes pas se dirigeaient donc vers ceux-ci, tu aimais Meon mais, il ne fallait pas qu'avec ses sabots elle piétine les cultures. Tu enlevais donc l'étrier pour la laisser se gambader un peu où elle voulait, dans ces moments-là on se rend compte que c'est bien qu'il y ait une grande confiance entre l'humain et l'animal. Au loin tu pouvais le voir, il travaillait avec beaucoup de passion et d'ardeur tu pouvais le sentir. Ses yeux croisèrent les siens, il semblait tellement étonné, on le lisait sur son visage comme dans un livre ouvert. Tu t'avançais vers lui tout comme lui s'avançait vers toi tout en évitant les plantations pour ensuite te prendre dans ses bras :

« Lucian ! Mon cher fils je suis si content de te voir. »

« Moi aussi papa. Ça faisait longtemps. »

Tu fis un petit sourire rapide puis soudain ton cher père t'ébouriffa les cheveux pour te dire :

« Et sinon tu n'as pas honte de ne donner aucune nouvelles de toi pendant des mois ?! Les lettres ça existent tu sais ! Je me suis fait un sang d'ancre moi ! »

« Oui pardon… J'ai… Oublié ? »

Tu n'avais pas d'autres explications en vrai, tu n'avais pas de bonnes excuses non plus. Ce n'était pas pour autant que tu te sentais mal. Ton père semblait exaspérer mais, c'est très vite passer. Vous vous êtes assis par terre et sous le soleil tu lui racontas tout. Ton voyage dans les moindres détails bien qu'il n'avait rien de particulier. Ton arrivée chez les gardiens et les quelques missions que tu avais faites, ce que tu faisais en tant que tel. Ce fut une longue discussion, tu avais sans doute jamais autant parlé de toute ta vie. Même toi tu en étais étonné mais, c'était ton père alors ce n'était pas bien grave. Il semblait très heureux et il n'était pas le seul, cela t'avait fait du bien d'être de nouveau proche de ton père ainsi, de lui parler aussi naturellement. Tu te levais et après un petit étirement, tu te retournas vers ton paternel :

« Repose-toi un peu dans ta chambre. Je m'occupe des champs. Cela fait longtemps, je vais vérifier si je n'ai pas encore perdu la main. »

« Cela m'arrangerait bien. Tu pourrais aussi aller acheter des pommes de terres. Je ferais un bon repas pour ce soir. »

« Avec plaisir. »

Il partit donc faire une sieste et toi tu repris la main avec l'agriculture. Sous le soleil, tu enlevais les petites herbes qui n'étaient pas la bienvenue, arrachais les jeunes plants qui faisaient plus de 15cm et arrosais. Cela t'avait bien occupé. C'était en plein après-midi, tu ne semblais pas avoir perdu la main verte. Les récoltes n'allaient pas tarder. Tu aurais bien aidé ton père pendant cette période mais, tu ne pouvais pas t'éterniser ici non plus. Tu allais repartir dans quelques jours. Il était tant d'aller acheter les patates. Tu rentrais dans la maison, il avait laissé de l'argent pour toi. Tu sortis donc pour aller faire tes petites courses. Cela pris plus longtemps que prévu, la vieille femme avait un peu trop parlé. Comme quoi l'âge n'empêche pas d'être bavard. Tu fis un soupir et après avoir rangé les aliments. Tu te laissais tomber juste à côté de tes champs de daïkons. Tu voulais en manger maintenant, tu en avais tellement envie mais, ce n'était pas encore le bon moment. Tu le savais. Tu fis un soupir et sifflotait en fermant les yeux. Ça y est, tu étais parti pour procrastiner par terre pendant des heures.

GOYANGI

La recette d'une rencontre spécial LuShu [ft Shukumei]

Ecrit le Mer 3 Avr - 1:14
Invité
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La recette d'une rencontre spéciale



Le soleil brillait haut dans le ciel, étendant ses rayons chauds sur tout ce qui se trouvait à sa portée. Shukumei avait les yeux clos, appréciant les caresses solaires sur sa peau et son pelage. Une douce odeur sucrée de chocolat venait lui chatouiller les narines. Un gâteau gonflait tranquillement dans le four, embaumant la petite pièce de bonheur. Il s’était assis sur le bord de la fenêtre, d’abord pour observer les champs qui se dessinaient derrière la maison de cette mamie chez qui il séjournait. Amie de sa grand-mère, il la connaissait depuis plusieurs années maintenant et venait la visiter de temps en temps. Pour la remercier, Shu cuisinait ses plats favoris et lui faisait sécher des herbes et fleurs afin qu’elle ne puisse s’en faire des infusions, en son absence. C’était sa manière de veiller sur elle, même s’il n’était pas physiquement là. Les champs étaient jolis, colorés et si vivants. Si Shuku avait été un des agriculteurs, il en aurait été bien autrement ! Son pouce vert étant plutôt vert pourri, lorsqu’il s’agit de tenter de faire pousser quelque chose ! On l’avait même empêché de ne serait-ce que proposer son aide, là d’où il venait. Le kitsune n’en avait pas trop souffert, cela dit, étant habitué d’être le chouchou de ces mamies. Il était bien assez occupé dans les cuisines pour ne pas trop lorgner sur les terres à labourer. Puis, on peut bien se l’admettre, même s’il adorait les légumes et les herbes, puisqu’ils viennent tout rehausser et enchanter dans les mets… le chef restera vendu à la viande.

Il ne dormait pas, ne faisant que reposer ses yeux, profiter de la tranquillité… Un sourire satisfait s’étirait un peu plus sur ses lèvres à chaque minute, au même rythme que celui auquel le gâteau cuisait. Shukumei sauta sur ses pieds, lorsque le temps de cuisson toucha à sa fin. Il n’avait besoin que de l’odeur pour le savoir, la pâte moelleuse avait gonflé, gagné en taille, donnant un gâteau qu’il sortit avec plaisir du four. Il referma les yeux, en humant le délicieux parfum. Il sentait la joie, le réconfort, la chaleur qu’on recherche tous… Le kitsune savait déjà que ses saveurs feraient des câlins à ses papilles et iraient réveiller les papillons dans son ventre ! Il le posa sur le comptoir, le laissant refroidir et alla plutôt discuter un peu avec la vieille dame. Elle avait toujours de nouvelles choses à lui apprendre, lui partageant son savoir infini sur les plantes de la région. Le soleil continua sa course dans le ciel, veillant sur le drôle de duo qui discutait et riait fort. La différence d’âge se faisait sentir par moment, mais jamais de manière malaisante. Disons que c’était de petits rappels de la nature que recevait la vieille dame. Shuku lui tendait la main en souriant, l’aidant à se relever pour qu’ils ne retournent à l’intérieur. Le gâteau était prêt à être déguster depuis bien longtemps et pourtant… il attendrait encore ! La mamie se sentait fatiguée et irait donc s’allonger un peu.

Shukumei irait se balader, visiter le marché et tenter de retrouver certains de ses contacts… Il avait bien besoin de refaire le plein d’aliments, pour rouvrir son restaurant, dans la semaine. Le kitsune ne savait pas combien de temps il resterait ici, mais il devait lancer les choses s’il ne voulait pas trop se reposer sur ses lauriers ! Il la raccompagna jusqu’à son lit, l’aidant à s’y asseoir, puis il la laissa se reposer. Ayant un peu faim, de son côté, il se découpa une part de gâteau… qu’il savoura peut-être un peu trop bruyamment ! Mais comment se retenir quand le chocolat venait fondre et danser dans sa bouche, éveillant des sentiments frôlant l’obscénité. Ah… la magie du chocolat ! Shuku s’en emballa deux autres parts et jugea plus raisonnable de les manger plus tard… et… loin des oreilles de la pauvre mamie qui voulait se reposer. Il sortit donc de la maison et commença à aller se perdre, se baladant au gré des champs, essayant de voir lesquels seraient bientôt prêts pour les récoltes et ainsi lesquels étaient les plus intéressants. Il réfléchissait à diverses recettes possibles… salade sucrée salée, mélangeant quelques fruits et légumes frais avec de la poitrine de poulet grillé sur un lit de laitue avec une vinaigrette légère pour rehausser les ingrédients. Peut-être de délicieux ramens dans un bouillon parfumé avec des tranches de porc et un œuf mi-dur… Ou du riz mariné avec amour, accompagné de poisson cru, enroulé dans une feuille d’algue séchées.

Les idées de recette défilaient dans sa tête, creusant son appétit qui n’avait guère besoin d’aide, quand il entendit siffler. Il haussa un sourcil, s’arrêtant et tendant l’oreille. Shukumei fit quelques pas dans la direction du bruit, puis baissa les yeux sur celle-ci. Un sourire vint illuminer son visage, alors qu’il reconnaissait les traits de son ami. Il avait rêvé à lui, plus tôt dans la semaine, il aurait dû comprendre que c’était prémonitoire, voyons !

Lucian ! » lança-t-il joyeusement. « J’avais complètement oublié qu’on allait se croiser cette semaine, je suis désolé ! » ajouta-t-il, comme si c’était tout à fait normal.

Alors que … non… pas vraiment. Ce n’était pas parce qu’il avait rêvé à lui que Lucian savait qu’ils devaient se voir ! Le kitsune se permit de s’asseoir à côté de lui, en tailleur, s’installant bien confortablement.

Que fais-tu ici ? » demanda-t-il tranquillement, une douce aura joviale émanant de son excentrique personne.


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